Parcours réalisé et Maroc pratique
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Pause dans la palmeraie d'Ait Mansour
Route dans la palmeraie 'Ait-Mansour
Village bien isolé
A la sortie des gorges, fin de la palmeraie
Village en ruine
Village encore occupé
Fronton de maison
Parcelles de pierres délimitées par des pierres?
Massif de l'Azaghar
Help taxi!
Palmeraie d'Ait-Mansour vu d'en haut
Jardins potagers au milieu de nulle part
Massif de l'Alzaghar, un agadir au sommet du piton
Anti-atlas au sud de Tafraoute
Maman fiére de son bébé
Anti-atlas massif de l' Azaghar
En regardant la carte, nous décidons de faire le détour par la palmeraie de Aït Mansour. Par de petites routes très sinueuses, nous avançons, traversant souvent le lit de l’oued qui chaque fois a emporté le béton, peu ou prou. Le paysage est désertique, pas une trace de culture, pas une habitation. Puis commence la palmeraie, au début les palmiers sont squelettiques, poussiéreux, puis ils sont de plus en plus fournis. Les villages sont accrochés aux parois, les vieilles habitations en terre semblent fondre comme neige au printemps. Nous croisons quelques enfants, les uns se rendant à l’école, les autres en revenant, des hommes agés, vieux « chibanis » emmitouflés dans leurs burnous, et puis c’est tout.
On sort de la gorge, et là s’étend devant nous une chaîne de montagne aux sommets à plus de 2000m. La descente sur Tafraoute commence, on croise de plus en plus de camping-cars, on voit même trois parapentes survoler les rochers bleus.
Arrivés à Tafraoute, on cherche à se garer, la ville nous semble très civilisée : trottoirs aux bordures colorées, avenue. On retrouve quand même le petit quartier artisanal avec quelques échoppes de ferblantiers aimables et prêts à donner des renseignements, et surtout les marchands de babouches. On cherche quelque chose qui nous plait. Il n’y a pas la taille demandée ? Pas de problème, voici le vendeur parti demander dans une autre boutique. Au moment du paiement, on marchande. On découvre alors qu’il y a deux sortes de produits, ceux dont le prix peu baisser et ceux qui sont fait main avec du cuir et qui ne bougent pas. (En fait il vaudrait mieux commencer par marchander pour connaitre la qualité !). Après cela on se dirige vers le camping Tazka. Ce n’est pas qu’on aime cela, mais on se rend de plus en plus compte que cela de faire vivre un tas de gens. Pour finir la journée, on y mange un tajine au poulet très bien mijoté.
Jeudi 10 mars : Amtoudi-Tafraoute    138km
Quel drôle de camping, dès que la nuit est tombée, plus un bruit, plus une lumière. En ce moment, les nuits n’ont pas le moindre rayon de lune, alors au dessus de nous s’étend le ciel étoilé.
Ce matin on décide de prendre la piste qui part à proximité de Amtoudi, pour remonter dans le massif de l’Anti-Atlas. Au départ, elle est très belle, pas encore route, mais presque. Les paysages sont magnifiques dans la lumière du matin, lit de l’oued qui s’insinue entre les montagnes, rochers orangés, barres rocheuses. Tout cela jusqu’à un premier village. Après, on dirait un chemin de terre, mais il reste très carrossable. On grimpe à flan de montagne, passons à côté d’un village en ruine (où sont partis les habitants ?), puis d’un agadir dans le même état, seule une tour érigée sur le rocher subsiste.  Encore quelques kilomètres puis nous débouchons sur un plateau, le vent est mordant, par-ci par-là, une ferme d’altitude en ruine. Et la piste se termine (à peu près 30 kms), remplacée par le goudron, les villages se succèdent, maintenant beaucoup de maisons sont peintes en rouge sombre, les femmes portent la tenue traditionnelle, voile blanc, jupe et châle noirs bordés d’un liseré brillant.
Carottes séchées
Chemin de ronde et tour
Moulin en pierre pour broyer la poudre à fusil
Femmes partant pour la chorale
Ceci est un abrevoir pour chévres
Abreuvoir pour abeilles et oiseaux
Vue sur le vieux village
Noix d'argan
Amtoudi vu d'en haut
Ruches en fibre de palmier
Par le trou on accéde au verrou
Ruelles dans l'Agadir
Les remparts de l'Agadir
Différents styles murs
Alvéoles pour ruches
Objets tressés en fibre de palmier pour récolter les dattes ou amandes
Toiture en terrasse
Accés aux chambres
Toiture en pierres recouvertes d'argile
Couloir de l'Agadir, au fond porte d'une chambre
Dans les couloirs de l'Agadir
Amtoudi, ancien village
Amtoudi, village neuf, principalement des expatriés
L'arrivée à l'Agadir
L'Agadir (grenier) est tout là haut
Cet Agadir est remarquablement bien conservé ; d’après le guide, les murs dominant le vide et formant l’enceinte ne se dégradent jamais. Le reste est entretenu grâce aux entrées des visiteurs (15dirhams par personne). Les toits recouverts d’argile, sont prévus pour évacuer l’eau par des gouttières, cette eau est canalisée jusqu’à des citernes souterraines. Nous en voyons au moins trois. Sur la face Est se trouvent des petites niches rectangulaires, elles étaient prévues pour y mettre des ruches, les abeilles butinant alentours, surtout des plantes de milieu aride (cactus). Puis nous redescendons, côté vieux village, traversons le quartier neuf où l’on trouve de belles maisons construites par des expatriés, et revenons au camping, après 3h de visite.
Et nous voici, à 14h en route pour le site. La côte est raide, et le soleil chaud. Heureusement, on s’arrête de temps en temps pour poser des questions. Ce bâtiment servait à protéger les habitants d’Amtoudi, et leurs récoltes, de leurs ennemis. Il aurait été construit au 12ème siècle et utilisé jusqu’à il y a une centaine d’années. Il est sur un piton rocheux, dominant une petite vallée fertile, irriguée par une source que se partagent deux villages voisins et ennemis. Dans ce lieu, chaque famille possède une chambre et une réserve. Le village comptait 80 familles. Ce grenier fortifié était gardé jour et nuit. Ce sont les familles qui assuraient cette garde, chacune 2 jours par mois. Dans le petit musée du site, nous voyons les fusils servant à cette défense les dernières années, longues pétoires à un canon, se chargeant de poudre. Ici les gens produisaient (et produisent encore), du blé (qui devait servir pour le couscous si on en croit les plats vus), des carottes (qui pouvaient être séchées pour les conserver), des amandes, des dattes, et de l’huile d’Argan (avec le fruit des arganiers).
Mercredi 9 mars : Oasis de Tighmert-Amtoudi   102km
Réveil sous un beau soleil, mais la température est fraiche, 8°.
Et nous repartons. La route traverse des paysages vraiment secs, le sable apparait souvent. Il n’a pas plu cette année, et cela se voit. La route se glisse entre les montagnes, jusqu’à ce que nous rejoignions la route N12 qui se dirige sur Tata. Peu après, nouvel embranchement, cette fois on avance vers le massif montagneux. Enfin nous voici à Amtoudi et son célèbre Agadir (grenier) fortifié. On se pose au camping, il n’est pas ombragé (mais cela ne nous gêne pas, on est heureux de profiter du soleil). Les sanitaires sont corrects, l’eau très chaude, tout est propre et le gérant très sympathique. On se renseigne pour aller à l’Agadir, rendez-vous est pris en début d’après-midi avec un guide, il est convenu qu’on lui donnera 100dirhams.
 

Transport de canapés
Montagne déserte
Parfois une oasis avec de nombreux jardins
Auto-école PL
Quelques habitations en plein désert
Au milieu de nul part, seule plantation, des cactus
Beaucoup de vent, test du repas toit baissé
Bivouac sur Plage-Blanche
Femme au travail
Plage-Blanche, beaucoup d'écume!
Puit en état de marche
Land-rover,  dromadaire moderne des bergers
Après cette promenade ventée, nous reprenons la route en sens inverse, direction Guelmin. Voici encore une ville qui a changé énormément en 4 ans. Fini la ville au bord du désert, poussiéreuse, anarchique, maintenant on y arrive par de larges avenues (2x3 voies), bordées de trottoirs, les uns bleu et blanc, les autres rouges et blanc. Les grandes écoles se sont multipliées, comme dans toutes les villes rencontrées. Heureusement qu’il reste des charrettes dans le vieux quartier ! Mais les pauvres ânes sont mis à contribution dans ces travaux titanesques, nous en voyons deux portant de lourds paquets de ferraille à béton.
Enfin on arrive à l’oasis de Tighmert, désolés, nous constatons la disparition du camping Fort Akkabar, et nous allons donc au camping « Oasis ». Quelques progrès ont été faits, la douche est correcte et le wc est un vrai WC. D’ailleurs, on n’y est pas seuls, 7 gros camping-cars sont déjà installés. On commande un tajine de chameau, que l’on déguste 3 heures plus tard au camping-car (très goûteux). Notre fin de journée est bercée par le chant des muezzins.
Pour rejoindre la route qui va à la Plage Blanche, on prend une piste qui passe dans le lit de l’Oued, très belle, bien empierrée. On traverse une petite oasis, fini les figuiers de Barbarie. Et l’on prend la route qui se dirige vers Plage Blanche, presque droite, traversant des paysages semi-désertiques. La présence humaine ne se manifeste que par des bouches d’eau le long de la route. Enfin nous atteignons le lieu mythique. Le vent soulève le sable, déplace les dunettes. Pour manger, nous expérimentons le toit baissé. Avec quelques cales pour remonter le lit, c’est très correct. Puis la cellule reste sagement sur le parking et c’est à pied que nous traversons le sable blond avant d’atteindre l’estran. Marche sur le sable humide, on trouve qu’il ne porte pas beaucoup. Jeu avec l’écume, plus légère qu’une plume, déposée par d’énormes rouleaux qui se dressent et se brisent à quelques mètres de la plage.
 
Mardi 8 mars : de Mirleft à Guelmin   237 kms
Ce bivouac était très calme, un peu retiré de la plage, ce qui fait que l’on sentait moins le vent et on entendait moins le fracas des vagues. Ce matin on continue la route côtière, toujours en direction du Sud. Le paysage est rude, c’est une sorte de plateau avec à gauche de hautes collines et à droite des falaises plongeant dans l’océan. Pierres, buissons clairsemés, parfois une maison et champs de figuiers de Barbarie. Ici, ils viennent d’être plantés et sont tout petits.
On arrive à Sidi Ifni, il n’est pas encore 10H, l’activité est très faible. Au marché couvert, les marchands installent leurs stands, seuls les vendeurs de pain sont très actifs. Ah, le pain : ce sont des sortes de galettes, en général de 20cm de diamètre, très souvent cuites au feu de bois et excellentes. L’une coûte 1 dirham.
On poursuit, la route est plus petite, les traversées d’oued se font sur des ponts surbaissés. Aujourd’hui, il n’y a pas d’eau, mais lorsqu’elle doit passer, elle emporte tout et ravine profondément le sol. On bifurque à l’intérieur des terres, traversons des vallées, et toujours des plantations de figuiers de Barbarie, très peu de maisons isolées, des villages avec une majorité de maisons neuves et surtout on ne voit personne ! Nous croisons simplement quelques vieux Land Rover pleins d’hommes enturbannés.
Citerne du tombeau, l'eau est à 3m
Troupeau de chévres
Inespéré! de l'eau potable le long de la route de Tiznit
C'est la région des bananes!
Plage déserte
Piste très minérale
Point de vue de notre bivouac
Piste déteriorée, retour du bivouac
Barques au chomage, mer démontée!
Lorsque nous rejoignons Imousane, nous allons jusqu’au port.  Les barques sont toutes là, serrées, rangées. Un ou deux marins tournent autour, les uns préparent des filets, les autres devisent. Heureusement qu’il y a des surfeurs qui se jettent à l’eau et mettent un peu d’animation. Par une route tortueuse, on rejoint la N1. Puis on passe Tamri et ses bananiers. Jusqu’à Taghazoute, on profite de belles vues sur l’Océan.
Ensuite, nous traversons de vastes chantiers : Golf et Resort à Taghazoute, port, résidences, immeubles….. On s’arrête en banlieue d’Agadir, à Aouri pour retirer de l’argent au distributeur, puis on roule, roule, roule pour traverser cette ville. Des kilomètres de banlieues, de boulevards, de rond-points… on n’en voit pas la fin ! Quand enfin on s’extirpe de cette circulation, le paysage ne s’est pas amélioré. Jusqu’à Tiznit on traverse une grande plaine semi-aride. Seule bonne surprise, on trouve un robinet, comme ça, au bord de la route. On le remarque car un routier est en train de faire des réserves. On s’en sert pour remplir le réservoir.
Lundi 7/03/2016 de Tamanar à Mirleft      265 kms
Puisque ce voyage sert de test à la cellule, quelques nouvelles de celle-ci. Cette nuit, nous étions garés l’arrière côté Océan, ce qui veut dire que nous avions le vent en arrière gauche. Toute la nuit la toile a bougé, mais rien de grave, par contre le courant d’air provenant des côtés du frigo était très important…. A remédier (pour le froid et la poussière).
Ce matin, nous nous sommes réveillés dans l’ombre de la paroi, alors on a mis en route le chauffage histoire de réchauffer l’atmosphère. La commande du chauffage est vraiment très bien placée, pas besoin de se lever ni de mettre les lunettes.
Et nous remontons la piste, cahotant sur les rochers. En rejoignant la route, nous prenons l’embranchement  qui nous conduit à Imousane. Ce parcours est très tranquille, très peu d’habitations, surtout des arganiers, quelques champs, un ou deux troupeaux de moutons avec des bergers encapuchonnés : il faut dire que le vent souffle toujours !
 
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Voici Tiznit, le guide vert parle des remparts que l’on voit de loin, malheureusement eux aussi sont engloutis par les constructions. Là on bifurque sur Sidi Ifni. La route traverse un massif montagneux, route tortueuse, quelques arganiers, cactus type « coussins de belle-mère», plantations de figuiers de barbarie. Les maisons traditionnelles en terre sont remplacées par des bâtisses en parpaings, au  sous-sol réservé au commerce ou garage (avec de grandes portes) et un ou deux étages.
En approchant de la côte, l’air est moins limpide, une brume monte de l’Océan, mais l’air est si sec qu’elle se dissipe aussitôt, n’humidifiant pas l’atmosphère. Après Mirleft, on trouve une piste qui conduit au tombeau d’un marabout et à une plage. C’est là que l’on s’arrête pour la nuit, encore une fois bercés par les vagues. Tous les jours on gagne quelques degrés, nous avons passé une grande partie de la journée en tee-shirt.
Coucher de soleil
Bivouac
Champ d'arganiers
Bivouac au dessus de l'océan
Boucherie traditionnelle
En attendant les clients!
Barque en attente, la mer n'est pas  bonne
Plage déserte
Tout est écrit en arabe
Marché aux bestiaux
Construction d'une centrale à charbon de 1300 Mw
 
Les heures ont passé, il est temps de s’arrêter. On prend la première petite route après Tamanar, direction Ouest. On trouve une piste caillouteuse qui descend vers l’Océan. Elle est bien ravinée, alors au premier replat on s’arrête, à mi-chemin, au dessus de nous, rochers dorés et arganiers, au dessous, arganiers et en toile de fond, l’Océan et un magnifique coucher de soleil. Le rêve. (16° à 20H)
 
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A midi, on prend une piste qui nous rapproche de l’Océan, au bout se trouvent un mausolée et quelques barques échouées sur le sable. Elles sont toutes là, la mer n’est pas bonne ! Puis à l’approche de Essaouira, de grandes maisons habillées de pierres apparaissent. Dans les villes, les supermarchés gagnent du terrain : Marjane, Carrefour.
On roule prudemment, les yeux rivés au compteur, essayant de deviner à combien il faut rouler. Nous voyons plusieurs policiers armés de jumelles, même sur les très petites routes, mais pour nous, tout se passe bien.
A Essaouira, il est inenvisageable de visiter quoique ce soit tellement le vent est fort, alors nous continuons, toujours plus au sud. Les champs laissent la place aux Arganiers et aux oliviers. Les « coopératives » d’huile d’Argan se multiplient, chaque village en a une ou deux. Mais pour nous, l’achat du précieux liquide se fait à Tamanar, à la « coopérative historique », la première créée au Maroc.
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Un peu plus loin, le long de la route sont garées un grand nombre de charrettes, c’est un marché aux bestiaux, et chacun de repartir qui avec des chèvres, qui avec des bottes de foin. Dans un village, nous trouvons encore des petits attelages. Là, ce sont les villageois qui viennent faire des courses, on trouve des marchands de légumes bien achalandés, des bouchers et des épiciers. Les tajines mijotent, les barbecues fument. Nous nous contentons d’acheter tomates, courgettes, carottes, bananes et mandarines, le tout pour 26 MAD (2,50€). Le long du parcours Safi-Essaouira, nous constatons moins d’activités, les champs sont irrégulièrement cultivés, les villages moins bien entretenus, on commence à voir des sacs en plastique qui volent de partout. 
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Dimanche 6/03/2016 de Safi à Tamanar    237kms
La nuit a été difficile. Un chien fou a passé des heures à aboyer.
Ce matin quelques bancs de brouillard masquent le soleil et le vent souffle toujours. Nous continuons en direction du Sud. Petit arrêt à Safi, le temps de se perdre dans les ruelles du souk qui se réveille doucement. Derrière les échoppes se trouvent des entrées de bâtiments qui ont du être magnifiques, carrelages, voutes….. petits escaliers dérobés. Nous continuons la route côtière. A la sortie de Safi, se trouve un énorme complexe chimique qui rejette des vapeurs nauséabondes, puis plus loin un gigantesque chantier couplant la construction d’un port et celle d’une centrale thermique au charbon propre.
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Lagune
Machine à laver les carottes
Protection du vent avec des palissades en roseaux
Toutes les parcelles sont délimitées avec des pierres ramassées sur place
Page de Lala Fatna où nous avons bivouaqué
Route côtière entre El Jadida
et Safi, trés belle
Ramassage des carottes
Parcelles tirées au cordeau
Labourage à l'araire
L'ane est toujours un moyen de locomotion
Nos premiers dromadaires
Belle côte, idéal pour notre pause méridienne
Campagne très verte
Ado partant aux travaux des champs
Construction de la ligne LGV
C'est la saison des foins
Paysage de campagne au nord du maroc
On passe Beddouza, puis quelques kilomètres plus loin, on s’arrête à la plage de Lala Fatna. C’est un lieu, en contrebas des falaises, aménagé il y a quelques années, on y trouve les locaux du surf club de Safi, deux parkings et une superbe plage de sable fin. Le soleil étant revenu, on y passe un agréable moment à marcher sur la plage, à lézarder au soleil. En fin d’après-midi, les jeunes de la contrée viennent y passer un moment, écouter de la musique, avant de repartir. Nous avons l’occasion d’échanger quelques mots avec des jeunes pratiquant le Body Surf. L’échange se fait en anglais, langage qui leur vient spontanément aux lèvres.
Régulièrement, des hommes sont occupés à laver des carottes dans de grands bacs, ensuite elles sont ensachées. On trouve aussi oignons et choux. Des petits ânes chargés de paniers d’herbes cheminent le long de la route, portant leurs maîtres vêtus de burnous  à capuche. Puis nouveau changement, maintenant les champs sont bordés de murs en pierres sèches, parfois un cheval tire une charrue. Côté Océan, des lagunes sont travaillées, salines ou élevages de coquillages, on ne sait pas trop.
La proximité de Rabat n’apporte que des soucis, les routes sont en construction, ce sont des kilomètres de chantier, nous sommes vendredi après-midi et la circulation est très chargée et anarchique.
Enfin voici Mohammedia et du fait du décalage horaire (une heure de moins au Maroc), il n’est que 15H30, nous avons donc le temps de chercher une agence Maroc Telecom pour acheter une clef 3G. C’est chose faite. Dans le quartier de la gare, nous nous sommes procurés une clé et 8GO de connexion pour 200 MAD (taux de change : 1€=10,80 MAD), valable un mois. Pour rouler au Maroc, nous avons chargé l’application GPS Osmand. Sur la route principale c’est bien, mais lorsqu’on a voulu passer dans des quartiers retirés, on n’avait plus rien !
Le camping Océan Bleu survit, entouré de grands immeubles en construction, non loin de l’Océan. Les sanitaires sont correctes et l’accueil charmant. Difficile de faire le plein d’eau car elle a un gout saumâtre.
De belle demeures inoccupées
Pause à l'ouest de Motril
Le rocher de Gibraltar dans la brume
Bivouac sur la plage d'Aguilas
En Espagne, nous avons fait 2 haltes, avant d’arriver à Algeciras. La première dans le delta de l’Ebre,  nous avons été déçus, notre petite plage du bout du monde est maintenant interdite aux véhicules. La seconde près d’Aguilas, où nous  avons apprécié la belle plage entourée de rochers et la vue magnifique.
De Aguilas à Motril, plus un seul morceau de terrain naturel n’apparait, tout a été nivelé pour placer des serres ou des maisons. Puis ce sont les kilomètres d’autoroute gratuite avec une circulation intense. C’est avec un ouf de soulagement que nous arrivons en milieu d’après-midi à Algeciras. Là, il est toujours aussi facile et sympathique d’acheter les billets de bateau chez Guturriez (agence Normandy viaje).
Nous dormons sur le parking devant l’agence de voyage et constatons que la bâche de la cellule isole bien du froid, mais pas du tout du bruit. 
Samedi 05/03/ 2016 (15°) : Mohammedia à Safi      277kms
8H, on se réveille. Triste temps ce matin, on se croirait en Bretagne, avec le crachin qui mouille tout. On reprend l’autoroute qui contourne Casablanca. Puis on continue jusqu’à El Jadida. Ensuite, on prend la route côtière. Cette petite route qui chemine sur une crête, est magnifique, malgré le temps qui est encore incertain. D’abord la côte est plutôt sauvage, jusqu’au port  de  Jorf Lasfar qui est maintenant un vrai pôle industriel (réserves de carburants, tapis amenant le minerai, navires de commerce).  Encore quelques kilomètres et la campagne reprend ses droits. Tout le long, une activité intense de maraîchage a lieu, ce sont des parcelles tirées au cordeau, souvent bordées de barrières faites en roseaux. 
Vendredi 04/03/2016 de Argentine en France à Mohammedia au Maroc  2362kms
Ce matin, nous nous sommes levés de bonne heure car nous avons décidé de prendre le bateau de 8 heures, direction Ceuta (220€). L’embarquement est hyper facile, tout est bien indiqué, et puis ce n’est pas la bousculade, nous ne sommes que une dizaine de véhicules à bord !
Dès la descente du bateau, nous nous dirigeons vers la frontière, où là aussi c’est calme, peu de marocains attendent pour passer en Espagne, les formalités sont simples : tamponner les passeports et enregistrer le véhicule.
Il est 10H, nous sommes au Maroc, sur l’autoroute. On traverse une zone au relief très abrupt, et où la végétation est très verte. Puis on aperçoit le port de Tanger Med (qui est situé à mi-chemin entre Ceuta et Tanger), en trois ans, il a pris de l’importance, l’activité y est très intense, multitude de camions et containers.
Puis c’est la descente sur Rabat, l’autoroute est magnifique, fini les vaches et groupes de personnes qui traversent à pied, on y trouve même de vraies aires de repos (à midi, on s’arrête à l’aire d’Ashila, très agréable). Aux alentours, tout est très vert, voire inondé. Autres changements, la construction d’une ligne de train à grande vitesse, des serres qui couronnent les collines, de nombreux panneaux écrits seulement en arabe. Quel bond en avant en seulement 3 ans !
Départ de la maison le lundi 29 février. La traversée de la France s’est faite avec un fort vent du Nord, soufflant en rafales et apportant un froid capable de transpercer les vêtements.
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