Mercredi 25 janvier: Paraiso Suizo ; pluie légère et vent 25°
Cette nuit, un gros orage s'est abattu sur notre camping mais ce matin un fort vent est venu tout sécher.Nous avons passé la journée à réaliser encore quelques rangements et nettoyage de la cellule, à faire nos bagages et à échanger avec Serge et Sylviane, des voyageurs suisses en camion Man en attente d'un bateau pour un retour en Europe.
Demain matin, nous rejoidrons l'aéroport de Montevideo en bus et ce sera la fin de notre premier périple long de 19500 kms en Amérique du sud.
Bye Bye Argentine et Chili, la suite vers la Bolivie et le Pérou dans quelques mois.
Lundi 23 et mardi 24 janvier : Paraiso Suizo -Montevideo- Paraiso Suizo ; soleil, jusqu’à 31° ; 222 kms
Pendant ces 2 jours, nous retournons à Montevideo. Notre premier objectif est de chercher un panneau solaire. Et oui, le panneau de droite nous a encore lâché. Cette fois-ci, il a dû surchauffer. Nous partons avec 2 adresses, une trouvée sur internet (qui nous conduit à une porte close) et la 2ème donnée par Heinz, du camping. Là, nous trouvons Julio, très sympathique, qui nous explique que 1) cette qualité ne se trouve pas en Uruguay, 2) c’est le mois de janvier (équivalent de notre mois d’aout), et beaucoup d’entreprises sont fermées pour les vacances. Puisqu’on rentre en France, le mieux sera d’en rapporter un dans nos bagages. Donc, à voir…
Nous profitons que nous sommes à Montevideo pour faire recharger notre bouteille de gaz (au même endroit qu’en octobre), acheter un autre bidon pour mettre du gasoil (puisqu’il parait qu’en Bolivie il faut avoir des réserves), et faire laver le véhicule, le tout entrecoupé de promenades dans les rues de la ville. Nuit au phare de Montevideo et repas au Mercado du port complètent ces deux journées.
Samedi 21 et dimanche 22 janvier : Paraiso Suizo : soleil et brise
Durant ces 2 jours, nous nettoyons à fond la cellule et le véhicule, il faut bien se débarrasser de la poussière accumulée ! Nous profitons aussi de la machine à laver, pour laver un maximum de linge. Nous goutons aux joies de la baignade dans l’océan Atlantique (ou Rio de la Plata, on ne sait pas trop, mais l’eau est salée !), et surtout nous discutons avec les autres (enfin avec ceux qui parlent français), échangeant sur les expériences des uns et des autres.  Nous tentons même un repas au restaurant avec une grande partie des voyageurs, mais là, on est « largués », c’est un noyau de suisses allemands et on ne comprend rien.
Vendredi 20 janvier : Montevideo- Piriapolis- Paraiso Suizo : soleil ; 137 kms
La nuit a été calme, une jolie brise a rafraichi l’atmosphère et l’on a pu bien dormir. Cependant, quelque chose nous chagrinait, on trouvait que attendre mardi, c’était un peu long, et puis le « feeling » n’était pas passé, le garage était vraiment très grand et Jean-Noel ne pouvait pas assister à l'entretien du  véhicule et en plus le tarif était celui d'un forfait lié aux kilométres du véhicule ce qui ne  correspondait pas à la prestation souhaitée. Donc, avant de quitter Montevideo, nous cherchons un autre garage Chevrolet.
 
Sur les indications d’un autochtone possesseur d'un véhicule Chevrolet, nous en trouvons un, à une dizaine de kilomètres du centre. Là, l’accueil nous plait. Ils n’ont pas les filtres ? cela n’est pas grave, on voulait utiliser ceux que l’on avait emportés. Quand ? « Manana or a la Tarde », donc aujourd’hui, dès qu’un mécano sera libre. On s’installe dans la cellule, et une heure plus tard on vient nous chercher. Moi, je vais dans le salon d’attente et Jean-Noël observe et discute. Il apprend qu’en Uruguay, ils n’ont pas ce modèle, ils ont surtout des moteurs essence, et leurs véhicules Chevrolet DMax, sont fait au Brésil et n’ont pas de moteur Isuzu (donc, l’Uruguay n’est pas le meilleur endroit pour l’entretien de notre véhicule). A 13h, c’est fini, et nous pouvons quitter la ville.
 
Nous allons faire un petit tour à Piriapolis, station balnéaire avec de nombreuses villas et des plages de sable blanc. Seules les plages du centre sont noires de monde, les autres ne sont pas fréquentées. A la station service, on demande pour laver le véhicule… pas possible avant demain (il est 16h30, un vendredi, peut-être que la journée de travail est finie). Puis à RioGas, on cherche à remplir la bouteille de gaz. Mais il faut apporter son raccord, et aucun, dans la dizaine que JN possède ne convient, donc pas possible. Puisque c’est ainsi, nous rejoignons le camping Paraiso Suizo. Il y a déjà 4 véhicules de voyageurs, plus tard, un 5ème arrivera, aucun français seulement des allemands ou suisses allemands .
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A Montevideo, nous passons près du port avec ses piles de containers. Puis nous traversons la ville par des rues qui sont encore pavées et des quartiers anciens aux maisons qui ont l’air abandonnées. Nous sommes à la recherche de l’atelier Chevrolet, pour faire faire l’entretien. Nous le trouvons à l’angle de 2 rues, l’atelier est débordé, il faudra revenir mardi (au mois de janvier, les gens font faire l’entretien de leur véhicule avant de partir en vacances). En nous dirigeant vers le phare, nous passons près de la plage, noire de monde. Nous retrouvons pour la nuit la plateforme à côté du phare, occupée par les pêcheurs. Une chose est sûre, personne ne viendra y faire des courses de voitures, le sol est criblé de trous géants !
Jeudi 19 janvier : Fray Bentos- Montevideo ; soleil, brise, 30° ; 344kms
Aujourd’hui, nous avons rejoint Montevideo en traversant  des zones où l’activité est essentiellement agricole. Tout est vert, le soja a remplacé le blé (qui occupait le terrain en octobre), les vaches sont disséminées dans la campagne.  Des engins agricoles énormes sont exposés chez les nombreux marchands ou dans les cours de fermes. Dans les villages, les rues sont goudronnées, ce qui n’est pas le cas en Argentine. Par contre, lorsque nous quittons la route principale (rouge sur la carte), le goudron est défoncé. Par moment, on a l’impression qu’une main géante a voulu laisser son empreinte, repoussant le goudron sur le bord. A d’autres moments, les véhicules ont modelé le revêtement en faisant des ornières. Là, il est impossible de doubler les camions qui tirent des remorques, elles dansent de droite et de gauche !
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